Et si, cet été, vous vous laissiez emporter dans le désert, au côté de mes héroïnes Zephyra et Zouhour ? Réussirez-vous à échapper aux djinnes blanches ? Quel sera votre animal totem ? Parviendrez-vous à percer le secret de l’endormissement ? Une aventure magique et onirique vous attend…
Les préventes sont lancées ! Jusqu’au 5 juillet, commandez votre exemplaire en avant-première. Vous recevrez un livre dédicacé et un marque-page. Pour les plus patients, la sortie officielle est le 10 septembre, et une belle fête sera organisée à la librairie Dinali le vendredi 13 septembre.
Livre 1, Chausiku l’endormie :
Zephyra a quinze hivers et partage son quotidien avec son totem Ward, un serpent patient et prévenant. Quand elle apprend que sa petite sœur, Chausiku, ne se réveillera pas après son endormissement, elle refuse ce verdict. Mais les djinnes blanches règnent en maîtresses absolues sur le Sultanat du Nouhoud : elle devra se montrer discrète…
Zouhour n’a jamais connu la tyrannie djinnique ailleurs que dans les manuels scolaires. Ses ancêtres se sont battus pour faire du Wadi Akhdar une cité indépendante. Son rêve : intégrer avec son totem aigle la prestigieuse École militaire pour devenir une guerrière protectrice et empêcher tout retour des djinnes.
Leur rencontre bousculera leurs évidences et changera leur destin.
Collection Khorsabad.
Couverture : Horor.
Prologue
An 72
Le sable était aussi froid que le ciel en cette nuit de pleine lune. Les tambourinements s’accélérèrent. Le vent souffla plus fort. Les muscles de la petite Zephyra se raidirent lorsque la djinne blanche s’approcha. Cachée sous son épaisse chevelure rose, couchée en position fœtale, elle se recroquevilla, cherchant à devenir une masse minuscule et impénétrable. La djinne blanche se pencha au-dessus d’elle. Zephyra serra des grains de sable dans sa paume. Elle sentit la puissance de la créature transpercer son épiderme, et sa fluorescence traverser ses paupières closes. Elle entendit les incantations en loughat al-qadìma et perçut une chaleur se diffuser de ses doigts de pied à ses oreilles. Elle serra le sable plus fort dans sa petite main en pensant à sa grand-mère. Les berceuses chassèrent les incantations dans sa tête. Sa respiration s’apaisa. Le sable devint doux comme du coton. Zephyra oublia les six enfants allongés à côté d’elle, la dune des cérémonies, les djinnes blanches, L’Oasis. Les grains de sable glissèrent lentement de sa main lorsqu’elle s’endormit.

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