Un plaisir de retrouver l’univers de Victor Dixen🌙.

Jeanne Froidelac, alias Diane de Gastefriche, a perfectionné sa couverture : de baronnette de province, elle est devenue écuyÚre royale. Mais son sauvetage du Roy ne lui a pas valu que des admirateurs, et sa loyauté est requise pour lutter contre un nouveau danger qui rÎde dans les profondeurs parisiennes : la Dame des Miracles. Terminés le luxe et les faux-semblants de Versailles. Direction les bas-fonds de la Ville-Ombre, ses abominations nocturnes et ses laissés-pour-compte


« Ă€ la Cour des Miracles, les rĂȘves les plus merveilleux prennent vie
 Les cauchemars les plus effroyables aussi ! »

L’univers de Victor Dixen est unique et tellement rĂ©ussi. J’ai retrouvĂ© tout ce qui m’avait emportĂ©e dans le tome 1 : des personnages inoubliables, un phrasĂ© juste, des sous-intrigues bourrĂ©es d’inventivitĂ©, un suspense qui nous empĂȘche de reposer le livre, et une uchronie vampyrique complexe qui nous amĂšne Ă  questionner nos parts d’ombre et d’humanitĂ©. Le bonus pour moi : je me suis davantage attachĂ©e Ă  Jeanne dans cet opus. Je n’attendrai pas longtemps avant de mordre Ă  pleines dents dans le tome 3.

« Les hospitaliĂšres se sont appliquĂ©es Ă  arranger leurs vĂȘtements dĂ©chirĂ©s et Ă  les placer dans une posture sereine, les bras croisĂ©s sur la poitrine : dernier hommage personnel avant le grand plongeon dans l’anonymat de la fosse commune. Je sens mon cƓur chavirer, partagĂ© entre le ressentiment pour ces religieuses qui participent au rĂšgne des suceurs de sang, et l’admiration pour les soins qu’elles prodiguent aux exclus de la sociĂ©tĂ©. Elles sont des ĂȘtres humains, en fin de compte, faits de paradoxes comme chacun d’entre nous… La plupart de celles qui ont pris le voile tentent sans doute de faire le bien, Ă  leur modeste Ă©chelle, comme la regrettĂ©e sƓur Amarante. Elles font briller quelques lueurs d’humanitĂ© dans ce monde obscurci par les vampyres, pĂ©tri par le mal et par les TĂ©nĂšbres… »

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